Si tu as l'impression que je t'ai déjà parlé de Peniche... tu as raison ! En effet, "souviens-toi l'été dernier" au travers de cet article :
A la (re)découverte du Portugal !
Très cher lecteur, Si tu me connais, tu sais que je n'y connais strictement rien en bateau, et que donc, il y a vraiment peu de chances que je parle du bateau &péniche& ! Bien vu, je parle de la ...
http://a-la-decouverte-et-redecouverte-du-portugal-2013.over-blog.com/14-peniche
Nous y sommes retournés encore une fois ce week-end, en longeant cette fois la côte Atlantique plutôt que de prendre la route la plus rapide.
Je ne reviens pas sur Santa Cruz, je lui ai déjà consacré plusieurs articles. Premier arrêt : Areia Branca (=sable blanc). Je ne sais pas trop pourquoi cette station balnéaire porte ce nom puisque le sable n'y est pas du tout blanc, mais ça n'en reste pas moins joli, surtout sous cette lumière particulière du soleil par temps de giboulées (ouais, je sais, on n'est qu'en janvier mais on est en avance ici!), qui met en évidence des reflets plutôt dorés sur la sable et les falaises.
Certains endroits portent les marques des tempêtes qui ont frappé la côte Atlantique il y a quelques semaines de ça, notamment au travers d'amas de déchets et de bois cassé ramenés par les vagues. On devine qu'Areia Branca est très prisée des surfeurs : le bord de mer compte de nombreuses boutiques dédiées au surf, ainsi que des écoles de surf, des bars et restaurants au design "spécial surfeur"...
Bien que nous soyons encore en hiver, les promeneurs sont nombreux, pour venir profiter d'un rayon de soleil entre deux averses ou pour venir admirer la beauté du paysage. Même Toupie semble apprécier l'endroit, en gambadant joyeusement sur les rochers au bord de l'eau (elle qui n'approchait pas l'eau à plus de 2 mètres il y a encore quelques mois de ça....) !
Après cette pause à Areia Branca, nous reprenons la route en direction de Peniche. Nous connaissions déjà une partie de la ville, la partie nord, mais nous n'étions pas encore allés voir les plages du sud de la presqu'île, du phare (à la pointe de la presqu'île) au fort de Peniche. En fait, je dis "plages du sud", mais c'est un abus de langage, car les plages sont quasi inexistantes à cet endroit. Il s'agit plutôt de falaises très découpées, desquelles les pêcheurs trouvent leur bonheur. La mer est assez calme, mais d'énormes rouleaux se forment rapidement pour venir s'éclater contre les falaises déjà profondément érodées. Et quand tu vois ces vagues, tu perçois vraiment combien elles sont puissantes, et tu croises simplement les doigts pour que le morceau de rocher sur lequel tu te trouves ne lâche pas sous ton poids (c'est là que tu regrettes d'avoir succombé à la pâtisserie du vendredi hihihi) ou qu'un coup de vent de te fasse pas tomber en contrebas !
Peniche est l'un de ces endroits où vents et marées nous font nous sentir tout petits à côté de ces forces de la nature. Escapade on ne peut plus régénérante !